Penne du Tarn , Cordes sur Ciel. Aline Gagnaire a un jour élu le premier. Elle y a vécu, elle y a peint, elle y a aimé la vie. Je ne sais si elle connaissait ou aimait Cordes sur Ciel tout proche. Cependant, Cordes l’a choisie et lui a consacré une très belle rétrospective, riches d’œuvres — pour beaucoup encore jamais exposées — allant des pictogrammes aux plâtres blancs. Jean Bollery, dépositaire de l’œuvre, en a été l’initiateur et c’est avec enthousiasme que le Conseil régional et la mairie de Cordes, en la personne de Monsieur Paul Quillès, ont prêté les cimaises de la Maison Fonpeyrouse.
Jean Bollery nous a parlé d’Aline Gagnaire avec beaucoup d’émotion. Il nous a raconté sa joie de vivre, sa capacité à lutter et à retourner les plus mauvais moments de sa vie pour en faire une source de création. Ainsi, contrainte au métier de tapissière, a-t- elle utilisé des chutes de tissus pour créer ses tableaux de chiffon. La libertaire effaçait ainsi la violence qui lui était faite. À la commande se substituait la liberté de la création.
L’exposition inaugurée le 26 juin 2004 a duré tout l’été.
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