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TALUS n° 04 - décembre 2000
GUÉNOLÉ AZERTHIOPE

tAlus

Guénolé Azerthiope, oiseleur et tAlussin harpomarxistement chevelu, expose quelques-uns des plus beaux spécimens de sa volière au Jardin des plantes, galerie de botanique, 18, rue Buffon, 75005 Paris, jusqu’au 14 janvier 2001, dans le cadre de l’exposition Histoires naturelles. Tous les tAlussins sont invités à aller étudier ces charmantes bestioles, d’autant qu’elles ont reçu le Grand Prix du plus beau Plumage et que le prochain numéro de tAlus leur réserve un échantillon spécialement claironnant du Ramage azerthiopien.


Je mène de front une œuvre de plasticien et de psychopompe éberlué. Mes objouets sont des marchepieds vers I'altitude des aptitudes. J'ai voulu aborder et comprendre la technologie par ses possibilités ludiques. La théorie ondulatoire peut être montrée grâce à un lacet de corset.
Nicéphore Niépce n'etait pas photographe avant d'avoir inventé la photographie. Pourquoi ne pourrais-je pas déclencher une réflexion interstellaire avec un élastique ? Poétiquement, c'est possible. La Technique n'a qu'à suivre.
Je suis convaincu que le progrès naît de la multiplication des hypothèses. Toutes les spéculations et les proliférations aberrations participent au droit à I'erreur. II y a du plaisir en dehors des parangons du conformisme.
Je suis le cœlacanthe empirique, maillon manquant entre la Certitude et le Fluide Glacial.
Azerthiope.


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